Le Bureau de Lady

Lady entrepose dans son bureau les effets personnels qu'elle a ramené du conseil.
Elle y dépose aussi quelque chose cher à son coeur, offert part ses policiers...

Pégaz:

Citation :

Pegaz fait passer à chaque poste de police une petite lettre destinée à Lady.
Chaque membre de la police est invité à y laisser une petite dédicace.


Pegaz inscrit au dos

Félicitation Lady, tu as su être la même dans les moments les plus durs. Tu vas beaucoup me manquer !

Judas:

Citation :

Bravo Lady pour le magnifique travail pour la police du Poitou. Tu peux être fière de toi l'ancienne bergère des prés salés!!!

Era:

Citation :

Bravo miss pour ton excellent travail. Tu as toujours été à l'écoute de tous tes concitoyens.

Merci à toi!

Redde:

Citation :

J'ai été ravi de travailler avec toi, Lady. Merci et félicitations pour ton anoblissement bien mérité.

So:

Citation :

Merci pour tout M'dame la Prévôte ! Tu as abbatu une quantité de travail impressionnant. Tu es toujours disponible et à l'écoute. Toujours motivée et pleine de joie de vivre.
Beaucoup de monde devrait prendre exemple sur ton dévouement.
Merci d'être tel que tu es tout simplement.

Sglurpy:

Citation :

Un boulot extraordinaire qui fait de la poice poitevine une des plus efficace des Royaumes. En plus une personne adorable, disponible, juste. Bref la classe quoi

Finglorwen:

Citation :

Merci à toi, Lady, de m'avoir permise de devenir Lieutenant de ma ville et aussi de m'avoir épaulée au début.
Merci pour tout car j'aime ce que je fais.

Cole:

Citation :

Je te dit egalement un grand merci, pour tous ce que tu a fais pour le développement de notre police, pour m'avoir nommé lieutenant, et pour m'avoir trouver le meilleur sergent du royaumes, et pour avoir été la meilleur chef que j'ai eu, et surement que j'aurai. Wink

Gros bisous, tu me manquera en tant que chef, mais je comtebien te voir a la taverne

Lauco39:

Citation :

je suis qu un jeune sergent douanier et n ai pas travailler sous vos ordre (indirecte) tres longtemps
mais tout se que j ai pu lire m impose le respect
felicitations pour votre travail

Passy:

Citation :

Tu vas me manquer, mais tu vas surtout manquer a la police poitevine pour tout le travail que tu ne feras plus.

En esperant ta prochaine reelection a ce poste, ton travail est exemplaire

.

Playersan en entrant compris tout de suite que ce n'était pas un bureau mais plus tôt une remise

Croisant le regard de Play qui sort de son bureau en refermant doucement la porte derrière lui, Lady rougit et bredouille quelques mots...

Se reprenant, elle répond:
Euh, à vrai dire, je n'ai plus tellement de travail depuis quelques temps...

(...mdr!!!)

Longeant le couloir pour se rendre au salon, Lady remarque étonnée que la porte de son bureau est entrebaillée

Tiens... Aurais-je oublié de refermer la porte?

Elle s'approche de la porte pour le refermer quand elle voit Angeline asise au bureau, plongée dans la lecture de ... la lettre.
Son première élan pour gronder sa fille meurt alors dans l'oeuf... Elle regarde son profil se découper à contre jour de la fenêtre et la voit ainsi comme pour la première fois.
Ce qu'il a grandit son petit ange. Ses traits fins, ses attentions, tellement de choses en elle lui rappelle son père...
Peut-être n'a-t-elle que trop tardé? Elle s'était promi de lui donner la lettre lorsqu'elle serait plus grande... un peu plus tard... bientôt...
Aristote a du juger que je tardais trop et l'a conduite ici pour nous mettre face à nos vérités. Avalant la bouffée d'émotion qui l'assaille en lui piquant les paupières, c'est d'une voix douce qu'elle interpelle enin sa fille.

Angeline, mon enfant, je pense que le jour est arrivé. Prends cette lettre avec toi et viens d'assoir prés de moi sur cette méridienne...
Je n'ai sûrement que trop attendu, tu as grandit si vite ma chérie!
à mes yeux, tu es encore si petite et pourtant je te vois si grande aujourd'hui!

Les yeux mouillés, Angeline plongea ses yeux dans ceux de sa mère.

Il n'est pas mort comme tu me l'as dit n'est-ce pas ? Vous saviez qu'il allait mourir alors que s'est-il passé ? Je veux ... je veux la vérité maman, parvint-elle à articuler dans un sanglot.

Affrontant le flot de douleur qui remonte en elle, Lady prend sa fille dans ses bras et murmure dans ses cheveux:
Si ma Chérie, il est mort comme je te l'ai dit. Il a été tué à Poitier par un homme brutal...
Mais oui, tu as raison, nous le savions. Nous le savions depuis quelques jours...

Lady prend un instant pour maîtriser sa voix et chercher les mots à mettre sur ce qu'elle fuit depuis si longtemps.

Mon Ange, ton Papa était l'homme le plus merveilleux de la Terre. Il ne faut pas que tu l'oublies. Je vais tout te raconter mais tu dois me promettre de m'écouter jusqu'au bout.
Il a fait quelque chose, qu'il a regreté si fort... Pour apprendre qui il était vraiement, tu dois bien comprendre toutes les circonstances qui ont mené à tout ce désastre...
Berçant doucement sa fille, elle commence son récit. Parlant de cette douce fin d'été où de sourires échangés en promenades, elle avait donné son coeur à l'homme le plus charmant et attentionné du monde.
L'hiver venu, il m'a fait la plus douce des demandes et nous nous sommes dit oui dans le bonheur le plus complet quelques semaines plus tard.
Puis les horreurs de la guerre en Anjou et des bêtises de son parrain ont fait remonter en lui les maltraitances et mauvais souvenirs de son enfance. Il a bien essayé de les surmonter et j'ai tenté de l'y aider de toute la force de mon amour.
Nous avions un ami: Tenoch. Lui et moi n'arrêtions jamais de nous chamailler plus ou moins affectueusement. Puis il est devenu prêtre et Eveque de Poitier. Il en est venu un jour à critiquer le comportement de Loup Solitaire, le parrain de papa. Octo ne supportait pas cela, et il interiorisait tout cela...
Alors que je te portais en moi, Soraya et Sglurp m'ont demandé d'être témoin de leur union. Cela devait être le plus grand mariage de l'année: elle était la comtesse en exercice et lui son porte parole. J'étais leur prévôt. La guerre était finit. L'économie florissante. Nous t'attendions. Ils s'aimaient.
Aristote a sûrement trouvé que notre bonheur était trop grand et qu'une épreuve nous permettrais d'apprécier davantage notre chance.
Alors que tout le royaume était invité à la cérémonie que Monseigneur Tenoch célébrait, ton père était trés nerveux dans l'assistance.
Lorsque Tenoch a fait une allusion à son parrain il a craqué et s'est mis à crier dans la cathédrale. Tenoch essayé de le calmer mais il n'a pas retiré ses propos malheureux à propos de Loup. Ton Papa a alors sorti son poignard et sous les yeux de tous les invités, il a blessé Tenoch.
Il a essayer de s'enfuir, horrifié de son propre acte mais il s'est fait prendre. Il a été jeté dans les geôles puis libéré le temps de son procés.
C'est pendant que nous attendions le verdict que tu as vu le jour.
Coupés du monde dans notre petite maison des prés salés, nous avons vécus tous les trois les plus beaux jours de notre vie. Il était fou de toi ma chérie. Oh si tu savais...
Puis le verdict est tombé: condamné à mort.
Le malheur s'est abattu sur nous. Plus que quelques heures à nous dire tout ce qu'une vie entière n'aurait pas suffit à éprouver.
Il nous a alors rédiger cette lettre.
Il nous aimait tellement.
Il regrettait tellement.
Il est parti.
J'ai cru mourir de chagrin.
Angeline, toi seule a su me retenir. J'ai tout quitté avec toi et me suis reclue dans le couvent de Luçon.
La suite tu la connais. C'est notre histoire. Je suis finalement passée du couvent au chateau. Quizzy est entré dans nos vies.
Tu as grandit entourée d'amour.

Ma Chérie, tout ce que je t'ai toujours raconté sur ton Papa était vrai. C'était un homme bon et intègre. Un homme merveilleux.
Il te chérissait depuis le jour où je lui avais annoncé que nous t'attendions.
Je suis certaine qu'il est auprés d'Aristote et qu'il veille sur toi, qu'il veille sur nous, qu'il n'a manqué aucune des étapes de ta vie.
Ta première purée, ta première dent, ton premier pas, ton premier mot, tes premières lettres, tes chagrins et tes peines, tes joies et tes rires...

Lady avait laissé le silence s'installer dans le bureau.
Dans ses bras, sa fille avait besoin de ses instants pour intégrer toutes ces informations...

Les larmes aux yeux, elle la regarde qui finalement décide de quitter la pièce...

Du temps, il lui faut du temps...

Elle entend la porte de la véranda claquer: elle est sortie dans les jardins.

Lady ferme les yeux et prie Aristote de ramener la paix dans le coeur de son enfant...

Frappe à la porte du bureau

... OUI?...

Ma Dame, Messire Pasoah désire vous rencontrer.

Oh! une visite!

Trés bien Nany, je vais le recevoir dans le Boudoir, nous y seront plus à l'aise.